Laurent Mercier, galeriste: "Miró n’aimait pas ce qui était fixe"

L'Echo

Johan-Frédérik Hel Guedj pour L'Echo

 

Avant la grande expo à Mons, fin 2022, la galerie Maruani Mercier présente 32 œuvres de Miró, première apparition de ce monument du siècle à Bruxelles depuis 2011, traversent 50 années du "Catalan international".

 

Quand vous est venue l’envie de cette exposition?

Laurent Mercier: Depuis une quinzaine d’années, je suis collectionneur de Miró. J’ai toujours rêvé de sa sculpture et possède sa «Jeune fille nue au long cou». Ici, à Bruxelles, il fallait combler un manque: c’est la première exposition Miró depuis 2011. Voici quatre ans, nous avons eu nos premières conversations avec Javier Molins, commissaire de maintes expositions Picasso et Miró, notamment. Avec la famille et lui, nous avons noué des liens entre époques, tissé un fil conducteur de cinq décennies: 1931 à 1981. Cela commence par sa «Femme nue» de 1931 et s’achève sur un dessin de 1981, «Untitled».

 

Comment avez-vous arrêté vos choix?

Nous tenions à réunir ses trois principaux médiums: 18 œuvres sur papier (aquarelles et gouaches); 12 sculptures, dont le monumental «Souvenir de la Tour Eiffel», bronze haut de 3,5 mètres datant de 1977, qui était dans son studio à Majorque. C’est la seule pièce qui déroge à l’ordonnancement des cinq salles, en raison de ses dimensions: elle est en vitrine… Il s’y ajoute deux tableaux, «Femme nue» (1931) et «Personnage» (1949) qui n’atteignent «que» 1,3 million d’euros, après d’autres vendus des dizaines de millions. Ces prix sont mieux adaptés au marché belge.

Avant la grande expo à Mons, fin 2022, la galerie Maruani Mercier présente 32 œuvres de Miró, première apparition de ce monument du siècle à Bruxelles depuis 2011, traversent 50 années du "Catalan international".

 

Quand vous est venue l’envie de cette exposition?

Laurent Mercier: Depuis une quinzaine d’années, je suis collectionneur de Miró. J’ai toujours rêvé de sa sculpture et possède sa «Jeune fille nue au long cou». Ici, à Bruxelles, il fallait combler un manque: c’est la première exposition Miró depuis 2011. Voici quatre ans, nous avons eu nos premières conversations avec Javier Molins, commissaire de maintes expositions Picasso et Miró, notamment. Avec la famille et lui, nous avons noué des liens entre époques, tissé un fil conducteur de cinq décennies: 1931 à 1981. Cela commence par sa «Femme nue» de 1931 et s’achève sur un dessin de 1981, «Untitled».

 

Comment avez-vous arrêté vos choix?

Nous tenions à réunir ses trois principaux médiums: 18 œuvres sur papier (aquarelles et gouaches); 12 sculptures, dont le monumental «Souvenir de la Tour Eiffel», bronze haut de 3,5 mètres datant de 1977, qui était dans son studio à Majorque. C’est la seule pièce qui déroge à l’ordonnancement des cinq salles, en raison de ses dimensions: elle est en vitrine… Il s’y ajoute deux tableaux, «Femme nue» (1931) et «Personnage» (1949) qui n’atteignent «que» 1,3 million d’euros, après d’autres vendus des dizaines de millions. Ces prix sont mieux adaptés au marché belge.

 

Quel est le parcours dans cet ensemble magistral?

En cinq salles, en évitant les catégories (cubisme, surréalisme, abstraction…) et, après sa période surréaliste des années 1920, en montrant la formation de son langage, avec ses figures humaines noires, marquées par la Guerre d’Espagne. Ensuite, dans les années 1950, quand ce noir revient, c’est lié à d’autres motifs, à son engouement pour la calligraphie chinoise. Enfin, les années 1960 et 1970 présentent des sculptures, bronzes peints de couleurs terriennes, et des  œuvres sur papier aux couleurs primaires, rouge, blanc, bleu, qu’il décline magnifiquement.

 
 

Jeudi 28 octobre 2021 à 18:30 
Conférence publique sur miró du commissaire Javier Molins 
Avenue Louise 430 in Bruxelles

Cliquez pour RSVP (gratuit) 

8.10.2021