Si la photographie domine, la peinture fait la part belle aux couleurs des jardins et aux nuits de l’imaginaire.
Son nom évoque aussitôt de grandes structures de bois rouge fluo placées de manière temporaire souvent (comme devant le Parlement flamand à Bruxelles ou lors du festival Mons capitale européenne de la culture 2015). Immersives, ces installations urbaines en lattis de bois ont séduit un public et des conservateurs de musées et ce jusqu’à New-York et Los Angeles.
Mais ce matériau n’est pas le seul utilisé par l’artiste belge qui aime aussi se confronter aux plastiques ou encore au métal, voire à l’or 18 carats. On sait moins que ces volumes aux apparences de légèreté florales sont, en effet inspirés par la nature végétale.
Dans la propriété qu’il habite dans un des plus beaux endroits de Belgique, Laethem-Saint-Martin, il possède un jardin riche de plus de 3.500 fleurs. Or, dans l’exposition de Knokke, ce sont bien elles qui lui inspirent cette fois un ensemble de tableaux. Venu de l’art graffiti, ce quadragénaire heureux aurait-il rejoint les plaisirs d’un Monet?