Gavin Turk recycle les oeuvres de ses congénères

Arts Libre
Claude Lorent for Arts Libre

Pour son expo bruxelloise sur le thème de l’oeuf, l’artiste britannique convoque Magritte et Broodthaers.

 

En intitulant son expo “En OEuf”, Gavin Turk ne manque décidément pas du sens de l’autodérision. Enough, en anglais, signifiant assez. Donc il en remet une couche dans les styles qui sont ceux des autres. En effet, il est le roi de l’appropriation puisqu’il prend son inspiration chez les autres. À sa manière, il recycle le passé de l’artmoderne et contemporain.Déborah Curtis nous donne son point de vue sur ce type de pratique : “En ce moment, écritelle, nous avons besoin de légèreté, de plaisir, de jeu et de simplicité. Nous avons besoin de couleur, de forme, d’idées et de connectivité.

 

Nous avons besoin du grand recyclage : Le Devenir.” On aborde donc l’exposition le sourire en coin et dans la bonne humeur. Dès l’entrée, une poubelle, celle de l’atelier de l’artiste, mais en bronze, invite le visiteur à y jeter ses a priori, ses idées toutes faites sur l’art, ses préjugés. Quitte à les récupérer à la sortie. Un bel exercice qui oblige chacun à considérer lesoeuvres pour ce qu’elles sont. Sans oublier toutefois que la thématique  qui traverse l’ensemble est l’oeuf.

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6.2.2019